10 mythes sur la conduite en hiver

Parfois, le danger de la conduite en hiver n’est pas dû à la météo, mais aux autres conducteurs. Mais ce n’est pas toujours de leur faute. Certains conducteurs peuvent croire aux mythes qui entourent la conduite sûre par mauvais temps. Nous allons vous présenter 10 de ces mythes et vous expliquer pourquoi vous ne devez absolument pas les croire.

  1. Mon moteur a besoin de quelques minutes pour se réchauffer lorsqu’il fait froid.

Le plus grand mythe de tous – votre véhicule n’a pas besoin de rester au ralenti pendant plus d’une minute par temps froid. En fait, laisser votre voiture au ralenti pendant trop longtemps peut potentiellement endommager votre moteur. La plupart des véhicules modernes peuvent être conduits environ 15 à 30 secondes après le démarrage.

  1. Les pneus d’hiver sont un gaspillage d’argent

FAUX – Les pneus d’hiver sont l’un des meilleurs moyens d’améliorer la sécurité de votre véhicule dans des conditions de conduite hivernales. Bien sûr, les pneus toutes saisons peuvent être utilisés toute l’année, mais cela ne fait pas d’eux la meilleure option. Les pneus d’hiver vous offrent une traction supplémentaire et sont conçus pour résister à des températures inférieures à zéro.

  1. Mon essence ne va pas geler

Désolé, mais si ! Si vous laissez votre réservoir d’essence extrêmement bas pendant la nuit, il y a de fortes chances que votre voiture ne démarre pas le matin. Votre trajet de 30 minutes peut facilement se transformer en quelques heures lors d’une tempête hivernale, et être bloqué à cause d’un manque de carburant est plus qu’un inconvénient – cela peut devenir une situation très dangereuse. Prenez l’habitude de garder votre réservoir rempli au moins au quart lorsque les températures commencent à baisser.

  1. Tant que je peux voir à travers mon pare-brise, je peux y aller.

Non, non, non. Vous transformez deux angles morts en une centaine ! Le fait de dégager un petit espace pour voir à travers votre pare-brise n’est pas sûr, ni pour vous ni pour les autres usagers de la route. Toutes les vitres doivent être débarrassées de la neige et de la glace. La neige doit être déblayée du capot, du toit et du coffre. La neige en vrac sera soufflée sur les vitres que vous venez de nettoyer et/ou affectera la visibilité des conducteurs derrière vous.

  1. Les conducteurs ruraux sont les seuls à avoir besoin de kits d’urgence.

La réalité est que tout le monde peut se retrouver bloqué n’importe où, que ce soit à un kilomètre de chez soi ou au milieu de nulle part. Les dépanneuses sont très sollicitées en cas d’intempéries, et il peut se passer des heures avant qu’une dépanneuse ne vous rejoigne. C’est l’une des circonstances où il vaut mieux prévenir que guérir.

Votre kit de survie hivernal doit au moins comprendre des couvertures, des gants et des bonnets, un grattoir à glace, une pelle à neige pliante ou pliable, un sac de sable ou de litière pour chat, des chauffe-mains, des bottes d’hiver et un sac de couchage. Cliquez ici pour un guide complet sur la constitution d’un kit de survie hivernal pour la voiture.

  1. Les routes sont salées et déneigées, je peux conduire normalement.

Vous ne pouvez jamais vraiment conduire normalement en hiver. Le sel ne fait pas réellement fondre la glace, il opère sa magie en abaissant le point de congélation de l’eau, de sorte qu’elle reste fluide à des températures plus basses. Le sel brise le lien entre la glace et l’asphalte, ce qui permet aux chasseurs de dégager plus facilement la route.

Chaque fois que vous conduisez par temps hivernal, vous devez toujours ralentir, accélérer et décélérer lentement, et laisser un espace supplémentaire entre votre véhicule et les autres conducteurs.

  1. Je ne peux rien faire contre le verglas.

Mais si, vous pouvez l’anticiper. Le verglas est une fine pellicule de glace qui semble noire parce que vous voyez l’asphalte à travers elle. Il se forme généralement lorsque la température est égale ou légèrement supérieure à 0°C et que l’eau gèle sur la chaussée froide.

Regardez loin devant vous, et soyez particulièrement attentif sur les ponts qui peuvent être plus froids que les routes. Recherchez également l’asphalte qui se trouve dans une zone d’ombre, comme celle des arbres ou des bâtiments, et les zones où le soleil fait fondre la neige sur le bord de la route mais où l’air est froid. Recherchez les sections d’asphalte qui ont un aspect différent, peut-être plus foncé ou plus brillant.

Si vous êtes sur du verglas, n’appuyez pas sur les freins, mais relâchez progressivement l’accélérateur et braquez aussi peu que possible. Si vous évitez les changements soudains de vitesse ou de direction, vous pourrez peut-être traverser la glace en toute sécurité et retrouver l’asphalte nu.

  1. Mes freins antiblocage arrêtent complètement mon véhicule.

Vos freins antiblocage se déclenchent parce que votre voiture a du mal à s’arrêter. L’accélération et la décélération doivent être progressives en hiver. Bien que vos freins antiblocage puissent certainement vous aider à ne pas glisser au milieu d’une intersection, vous ne devriez jamais compter sur eux pour vous arrêter complètement.

  1. Avec la transmission intégrale, je peux conduire normalement

Nada, détrompez-vous. La transmission intégrale est un élément de sécurité fantastique pour la conduite en hiver, mais elle ne vous rend pas invincible. Dans la neige fondue et le verglas, par exemple, vos pneus n’auront rien à quoi s’accrocher. Ce qui compte, c’est la façon dont vous conduisez, pas ce que vous conduisez. Ne laissez pas vos habitudes de conduite à quatre roues motrices vous mettre en danger, vous et les autres.

  1. Laver régulièrement sa voiture en hiver ne vaut pas la peine.

LE SEL ET LE MÉTAL NE SONT PAS AMIS. Le sel de déneigement est l’une des pires choses pour votre véhicule. En fait, vous devriez laver votre voiture plus fréquemment en hiver. Les experts recommandent de laver votre voiture au moins une fois toutes les deux semaines pour éviter la formation de taches de sel blanc et de rouille.

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